Rakesh Sangani, fondateur et CEO de Proservartner, se félicite de ce nouveau partenariat : Alors que les entreprises doivent aujourd’hui faire face à de nombreux défis, l’efficacité de la gestion des délais de paiement est plus que jamais une priorité absolue. Dans ce contexte, avec Sidetrade, nous sommes maintenant capables d’optimiser l’ensemble du processus order-to-cash. Aimie, leur Intelligence Artificielle, nous permet de prioriser et d’automatiser toutes les actions de recouvrement, et d’aider ainsi nos clients internationaux à améliorer leurs résultats financiers .
En mettant l’Intelligence Artificielle de Sidetrade au service des entreprises désireuses d’optimiser leurs procédures, leurs systèmes d’information et la qualité de leurs données, Proservartner renforce son expertise en matière d’automatisation, de services partagés et d’externalisation.
R. Sangani estime qu’ Aimie répond à une demande croissante d’hyper-automatisation. Avec 33 nouvelles missions signées au cours du dernier trimestre, nous constatons un fort intérêt de la part des leaders de la finance pour les processus automatisés permettant d’améliorer la qualité et l’efficience du recouvrement .
En s’associant avec Sidetrade, Proservartner se positionne comme le partenaire privilégié des entreprises qui souhaitent renforcer l’efficacité opérationnelle de leur cycle order-to-cash. Son approche centrée sur l’hyper-automatisation aide les organisations à exploiter la RPA (automatisation robotique des processus), l’OCR (reconnaissance optique des caractères), l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage machine pour définir les processus les plus efficaces.
Sunil Pandit, responsable partenariats et alliances au sein de Sidetrade, affirme que Proservartner a parfaitement saisi les enjeux de l’automatisation et propose des solutions qui éliminent les tâches manuelles, répétitives et chronophages. Rakesh et son équipe ont compris tout ce que l’automatisation pouvait apporter aux entreprises, et plus particulièrement au sein des centres de services partagés, un environnement dans lequel ils sont très actifs et travaillent déjà étroitement avec Sidetrade afin d’offrir une meilleure efficacité opérationnelle et financière .
Leader mondial de la fabrication et de la décoration de bouteilles en verre haut de gamme pour l’industrie du vin et des spiritueux, Saverglass dispose d’un savoir-faire technologique très avancé et d’une qualité de prestation élevée. En conséquence, la gestion du besoin en fond de roulement est un enjeu déterminant dans le modèle économique du groupe.
Avec un chiffre d’affaires en 2019 de 500M€, une exportation dans 100 pays, Saverglass décide dès 2011 de numériser la gestion du risque client et la maîtrise des délais de paiement. Le groupe sélectionne Sidetrade au terme d’un appel d’offre international.
En seulement deux ans, Saverglass gagne 6 jours sur ses retards de paiement. Forte de ce premier succès sur un périmètre limité, l’entreprise implémente la technologie Sidetrade en France sur l’ensemble de ses filiales, puis au Mexique. Six utilisateurs sont désormais connectés pour traiter un portefeuille de 10 675 clients dans la balance âgée1.
Pendant le confinement, l’IA de Sidetrade tient la barre
Dépositaire de la grande tradition des maîtres verriers français, Saverglass s’est imposée dans le monde entier par sa capacité d’innovation érigée en véritable culture d’entreprise. C’est donc logiquement que l’entreprise accueille en janvier 2020 Aimie, l’assistant intelligent de Sidetrade.
Lorsque les équipes de Sidetrade nous ont expliqué avoir développé une Intelligence Artificielle unique, capable de recommander en temps réel les meilleures stratégies de recouvrement, nous y avons vu la possibilité d’aller encore plus loin dans notre recherche d’efficacité et de maîtrise de la relation client, indique Sandrine Laroque Cressent, Credit Manager de Saverglass. Nous n’imaginions pas que les événements allaient à ce point nous donner raison !
Entrainée sur plus de 313 millions de transactions inter-entreprises (totalisant 953Mrd€ de factures), l’IA de Sidetrade est capable, grâce à des algorithmes d’apprentissage, d’élaborer des scénarios de relance et de recommander les meilleures d’actions. D’emblée, Saverglass a fait le choix audacieux de confier à l’IA un large périmètre d’intervention de 58 comptes, composé principalement de clients à l’export et sur des territoires à fort enjeux, tels que l’Italie ou le Royaume-Uni. Afin d’évaluer au mieux les performances d’Aimie, les credit controllers avaient pour consigne d’appliquer systématiquement ses recommandations. Cette décision s’est avérée largement pertinente.
Pendant le confinement, alors que l’enjeu du BFR devenait crucial, nos équipes en télétravail se sont soudainement trouvées confrontées à une situation extrêmement complexe, avec des comportements de paiement bouleversés par la crise et des interlocuteurs difficilement joignables. Après une période initiale d’apprentissage, Aimie a rapidement pris la mesure de la situation et a adapté ses recommandations, exécutant de nombreuses actions de relance. Au cours de la période, les actions d’Aimie ont été jusqu’à 10% plus efficaces que les celles réalisées via les systèmes traditionnels, précise Sandrine Laroque Cressent. Son apport a été considérable pour traverser cette période inouïe et, avec la reprise de l’activité, Aimie continue à offrir aux équipes un soutien précieux.
En 8 mois, Aimie propose beaucoup plus d’actions de relance, recommandées ou directement exécutées par elle-même et affiche un taux d’efficacité de 68% versus 56% pour les processus automatiques (actions couronnées de succès avec un paiement qui intervient dans les 7 jours après l’action menée).
Saverglass projette d’étendre prochainement l’usage de cette IA à de nouveaux comptes, ainsi que de la déployer sur de nouvelles géographies, notamment aux Etats-Unis.
[1] : au 15 octobre 2020
En libre accès pour l’ensemble des décideurs du privé et des pouvoirs publics, le tracker Sidetrade – BFM Business suit chaque semaine l’évolution des comportements de paiement de plus de 6,2 millions d’entreprises débitrices au sein de six pays européens (France, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas).
Le confinement étant à nouveau effectif en France depuis le 30 octobre 2020, les chiffres du tracker au 9 novembre 2020 étaient attendus pour estimer les éventuels premiers impacts.
Alors que le premier confinement avait donné lieu à une hausse brutale et quasi-immédiate des retards de paiement, le tracker Sidetrade-BFM Business au 9 novembre 2020 reste stable sur la France à 21% de factures en retard de paiement à plus de 10 jours. Ce deuxième confinement se distingue donc du premier.
Si l’on prend en compte la valeur normative du crédit inter-entreprises en France, estimé par la Banque de France à 722 Mrd€, l’impact de la crise sur la trésorerie des entreprises françaises (depuis le 17 mars 2020, date du premier confinement national) serait désormais estimé à 14 Md€*.
Etat des lieux des factures impayées à plus de 10 jours, tracker Sidetrade-BFM Business
Pays | Retards de paiement >10 jours pré-pandémie (01/01/2020 – 11/03/2020) |
Retards de paiement >10 jours au 9/11/2020 |
Progression des Retards de paiement >10 jours au 9/11/2020 depuis la pandémie | |
Royaume-Uni | 30% | 29% | -3% | |
Belgique | 21% | 23% | +10% | |
France | 19% | 21% | +9% | |
Espagne | 17% | 16% | -3% | |
Italie | 13% | 13% | 0% | |
Pays-Bas | 15% | 14% | -9% |
L’ensemble des pays européens enregistre un retour à la normale sur le front des retards de paiement, certains étant même légèrement en dessous de leur niveau pré-pandémie à l’exception de la France (+9%) et de la Belgique (+10%) qui restent sensiblement au-dessus de leur situation Pré-Covid.
Une première tendance à considérer avec prudence
Les chiffres du tracker Sidetrade-BFM Business de la semaine du 9 novembre 2020 sont plutôt encourageants. Même s’il est bien trop tôt pour évaluer l’impact de ce deuxième confinement, plusieurs raisons combinées peuvent expliquer cette bonne semaine :
Un effet mécanique
L’activité économique a fortement repris en France avec un PIB en croissance à +18% au 3ème trimestre 2020, avec un mois de septembre très significatif en matière de facturation. Or la plupart des factures émises en septembre 2020 ne sont pas encore arrivées à échéance. Par conséquent, la part des factures en retard de plus de 10 jours sur le total des factures émises tend mécaniquement à diminuer.
Une meilleure résilience
Contrairement à l’effet de surprise – voire à la panique – du premier confinement, les entreprises ont maintenu cette fois-ci une organisation de leurs activités financières avec des services comptables à même d’honorer correctement les paiements fournisseurs.
Un protocole national souple
Les mesures de ce deuxième confinement sont plus souples, à l’exception des entreprises effectivement fermées. Dans le secteur privé, le ministère du travail estime que 45% des salariés étaient en télétravail la semaine du 2 novembre.
Un fort soutien de l’Etat
L’économie est globalement sous perfusion de fonds publics avec des prêts garantis par l’Etat et de multiples aides qui favorisent une bonne tenue des délais de paiement.
Une clôture comptable en cours
Pour les entreprises clôturant leurs comptes à fin décembre, les directions financières sont soucieuses de présenter un bilan comptable sain, notamment sur la ligne des provisions pour créances clients, et redoublent d’efforts pour accélérer les règlements clients.
Néanmoins, il convient de rester prudent. La possibilité d’une inversion de tendance du tracker Sidetrade-BFM Business dans les prochains mois est réelle, et l’éventualité d’une nouvelle tension sur les délais de paiements doit être anticipée.
Rappelons en effet que le tracker Sidetrade-BFM Business a enregistré un plus-haut deux mois après le premier confinement. Si l’on transpose cette latence au confinement actuel, le prochain pic des délais de paiement pourrait s’afficher au 30 décembre 2020. Pour autant, on ne devrait pas constater une deuxième vague d’impayés aussi violente que la première car les effets positifs enregistrés sur cette première semaine post-confinement devraient perdurer.
L’évolution du tracker Sidetrade-BFM Business sera donc à surveiller attentivement ces prochaines semaines.
Une image précise des comportements de paiement des entreprises en France, secteur par secteur
A l’évidence, les comportements de paiement constituent un indice congruent sur l’activité économique. Le tracker Sidetrade-BFM Business s’attache alors à identifier la représentativité des entreprises clientes qui paient avec plus de 10 jours de retard.
Au 9 novembre 2020, l’analyse reflète les effets de la crise économique sur les secteurs d’activité auxquels ils sont rattachés, avec cependant quelques singularités.
Les entreprises du commerce de détail sont sans surprise celles qui ont le plus de difficultés à payer leur fournisseurs (+52%) suivi des entreprises de l’agroalimentaire (+30) et des services financiers/ Immobilier (+29%).
Commerce de détail
Très impacté depuis le début de la crise par les mesures sanitaires jusqu’à la fermeture de nombreuses activités, ce secteur recense, de façon logique, des entreprises qui présentent d’importantes difficultés de paiement.
Agroalimentaire
Une situation paradoxale pour un secteur présenté comme « gagnant » de la crise qui ne devrait pas s’afficher dans le Top3 des entreprises qui paient en retard.
Services financiers/ Immobilier
En prise directe avec la crise financière actuelle, les entreprises qui paient en retard sont probablement affectées par un certain retard dans la digitalisation des processus métiers notamment dans l’immobilier, avec pour corollaire un potentiel impact sur leur efficience à régler les fournisseurs.
Les entreprises les plus exemplaires en matière de comportements de paiement se retrouvent dans les secteurs de l’information, communication & technologies (-42%), construction (-16%), loisir, voyage, tourisme (-11%) :
Information, communication & technologies
Les entreprises de ce secteur étaient déjà organisées pour traverser le choc de la première vague, à cela s’ajoute qu’elles ont été portées par la demande de transformation numérique.
Construction
Cette position dans le Top3 des entreprises qui paient le mieux en France rejoint les observations de la banque de France qui fait état d’une relative stabilité de l’activité de cette industrie.
Loisir, voyage, tourisme
La crise historique subie par le secteur a entrainé une baisse drastique de leurs achats et par voie de conséquence, engendre moins de mauvais comportements de paiement.
Secteur d’activité | Retards de paiement >10 jours pré-pandémie(01/01/2020 – 11/03/2020) | Retards de paiement >10 jours au 9/11/2020 | Progression des Retards de paiement >10 jours au 9/11/2020 depuis la pandémie | |
Industrie manufacturière | 12% | 12% | 1% | |
Information, Communication & Technologie | 21% | 12% | -42% | |
Construction, Minerais | 20% | 17% | -16% | |
Loisir, Voyage, Tourisme | 22% | 19% | -11% | |
Commerce de détail | 13% | 19% | 52% | |
Transport, Logistique | 20% | 20% | 0% | |
Sciences de la vie | 20% | 21% | 7% | |
Service Public, Enseignement | 26% | 25% | -3% | |
Energie, Eau, Environnement | 21% | 26% | 27% | |
Autres activités de services | 22% | 27% | 23% | |
Finance, Assurance, Immobilier | 27% | 35% | 29% | |
Agroalimentaire | 39% | 50% | 30% | |
Plus faible pourcentage | ||||
Plus fort pourcentage | ||||
Plus forte dégradation des paiements | ||||
Meilleurs comportements de paiements |
Le tracker Sidetrade–BFM Business restitue, semaine après semaine, l’évolution des comportements de paiement de plus de 6,2 millions d’entreprises au sein de six pays européens (France, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas). L’équipe de data science de Sidetrade analyse lors de chaque publication hebdomadaire les douze derniers mois glissants, soit plus de 78 millions de factures totalisant 124 milliards d’euros de transactions inter-entreprises.Le tracker est en libre accès pour l’ensemble des décideurs du privé et des pouvoirs publics. Les résultats sont à suivre chaque jeudi sur https://invoice-tracker.sidetrade.com, ainsi que sur la chaîne BFM Business : bfmbusiness.bfmtv.com.
Chiffres clés des retards de paiement en France en 2020
– Niveau pré-pandémique : 19%
– Depuis le 17/03/2020 (1er confinement national) :
Plus-haut (le 18 mai 2020) : 38,08%
Plus-bas (le 6 juillet 2020) : 21,01%
* Le calcul utilise la part des impayés observés en France avant le confinement – période du 1er janvier au 11 mars 2020 (19%) et celui constaté au 9 novembre 2020 (21%). Il se base sur les 722 Mds€ de crédit inter-entreprises en France (évalué dans le rapport annuel de l’Observatoire des délais de paiement, publication Banque de France, 2018), et porte sur la différence du montant des impayés entre les deux périodes.