En commentant cette publication, Olivier Novasque, président-directeur général de Sidetrade, a déclaré :
Sidetrade vient de réaliser le meilleur trimestre commercial de son histoire et ce n’est que le début. Les succès remportés à l’international, qui représentent 70% des prises de commandes sur le quatrième trimestre 2021, augurent d’une croissance sans précédent dans un marché de l’Order-to-Cash en pleine ébullition. Cette année 2021, la première du plan stratégique « Fusion100 », marque clairement le début d’un changement de dimension pour Sidetrade. En effet, nous savons maintenant que notre offre technologique dispose de deux à trois ans d’avance sur nos principaux compétiteurs américains. Alors que nos équipes locales se mettent progressivement en place, nos premiers succès aux Etats-Unis, plus rapides qu’escomptés, renforcent pleinement cette conviction. Jamais dans l’histoire de Sidetrade, nous n’avons été aussi sûrs de nos forces, précis dans ce qu’il nous reste à construire et extrêmement confiants pour l‘année qui vient.
Record historique des prises de commandes sur T4 2021 : en hausse de 23%
Sur ce quatrième trimestre 2021, Sidetrade établit un nouveau record de prises de commandes SaaS, lesquelles vont générer un revenu additionnel d’abonnements en base annuelle (« Annual Recurring Revenue » ou « ARR ») de 1,67 M€ contre 1,54 M€ au quatrième trimestre 2020. Pour rappel, le précédent record de prises de commandes datait du second trimestre 2020 et s’élevait à 1,57 M€ d’ARR. La valeur totale de ces nouveaux contrats d’abonnement sur leurs périodes initiales d’engagement ferme (hors renouvellement) représente un montant de 4,15 M€ (« Total Contract Value » ou « TCV »).
A ces commandes SaaS, il convient d’ajouter 1,38 M€ de prestations de services complémentaires en base annuelle (implémentation, paramétrage, formation, services récurrents, etc.) contre 0,98 M€ sur le quatrième trimestre 2020. Au total, l’ensemble des prises de commandes sur ce quatrième trimestre 2021 représente une valeur totale de nouveaux contrats en base annuelle (« Annual Contract Value » ou « ACV ») de 3,05 M€ contre 2,52 M€ au T4 2020, soit une progression de 23%.
Très forte dynamique à l’international : 70% des prises de commande sur T4 2021
Cap sur l’international réussi au quatrième trimestre 2021
Le quatrième trimestre 2021 est marqué par une dynamique sans précédent des succès commerciaux à l’international, qui représentent 70% du total des prises de commandes. Sidetrade change de dimension et démontre que son offre est particulièrement adaptée à toutes les organisations opérant au niveau mondial.
L’Amérique du Nord représente déjà 24% (0,41 M€ d’ARR) de la valeur totale des nouveaux contrats sur le dernier trimestre 2021, avec de très beaux succès face à la concurrence à l’instar de la signature au niveau mondial du groupe Micro Focus réalisée en collaboration avec les équipes commerciales européennes, d’Air Liquide aux Etats-Unis (pour la facture électronique) ou encore du groupe Linde pour son entité au Canada. Sidetrade commence à tirer parti de sa politique de recrutement en Amérique du Nord visant à attirer et faire monter rapidement en puissance une force de vente expérimentée sur le métier de l’Order-to-Cash. Fort de ces premiers retours positifs, cette équipe, composée aujourd’hui d’une dizaine de personnes, sera quasiment doublée en 2022, ce qui laisse augurer de très belles perspectives de croissance pour l’avenir. L’objectif affiché dès le deuxième semestre 2022 est de réaliser aux Etats-Unis plus du tiers des prises de commandes de l’ensemble de la société.
Les autres régions du monde (hors France) se sont également montrées très dynamiques en totalisant 46% des prises de commandes (0,77 M€ d’ARR) sur ce quatrième trimestre 2021 avec la signature de la quasi-totalité des entités du groupe Edenred à l’international, la poursuite du déploiement au sein du groupe Veolia en Italie, Saverglass en Australie ou encore Finning et Tyréns au Royaume Uni.
L’international représente 70% du total des prises de commandes sur le quatrième trimestre 2021.
De son côté, l’activité en France reste soutenue et totalise 30% des prises de commandes (0,50 M€ d’ARR) sur la période avec notamment l’acquisition de nouvelles références à l’image du groupe Socotec, de la Société Martiniquaise des Eaux (SME) ou le développement de ventes additionnelles (« UpSell ») au sein des groupes VISEO (pour la commande électronique), NGE, STEF ou encore Saint Gobain Adfors.
Des prises de commandes solides et équilibrées en 2021
Sur l’exercice 2021, les prises de commandes atteignent 4,75 M€ d’ARR contre 4,16 M€ en 2020, en croissance de 14%. A ces nouveaux contrats d’abonnement se rajoutent 3,53 M€ de prestations de services (Vs 2,87 M€ en 2020). Au total, en 2021, les prises de commandes atteignent 8,28 M€ d’ACV contre 7,03 M€ d’ACV en 2020, se traduisant par une hausse de 18%.
Le mix entre les commandes concernant l’acquisition de nouveaux clients ou « New Business » (42%), l’extension sur de nouvelles entités au sein d’un groupe ou « Cross-Sell » (30%) et les ventes de modules additionnels auprès des clients existants ou « UpSell » (28%) reste parfaitement équilibré et témoigne d’un portefeuille clients de grande qualité. Par ailleurs, la durée initiale moyenne d’engagement des nouveaux clients reste stable à 36,25 mois (hors renouvellement).
Sur le plan de la pénétration commerciale, la diversification sectorielle est également maîtrisée avec les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et le secteur des Services en BtoB qui représentent 40% du total des prises de commandes de l’année, suivi par les secteurs de l’Energie, l’Environnement et de la Construction à 30% et ceux de l’Industrie manufacturière, du Transport et de la Logistique à 28%.
Forte croissance annuelle des activités SaaS, en hausse de 16%
SIDETRADE (EN MILLIONS D’EUROS) |
2021 | 2020 | VARIATION (%) |
---|---|---|---|
CA Activités SaaS | 27,0 | 23,2 | +16% |
CHIFFRE D’AFFAIRES | 32,6 | 29,2 | +12% |
Sur l’ensemble de l’année 2021, le revenu des abonnements SaaS a poursuivi sa très forte croissance à +16% pour atteindre 27 M€.
A nouveau, la récurrence du modèle SaaS de l’éditeur a démontré toute sa résilience. Pour la première fois, Sidetrade affiche 90% de revenus récurrents sur l’ensemble de l’année, un des ratios les plus élevé dans l’industrie du logiciel.
Cette forte progression s’est appuyée sur de solides relais de croissance à l’international, lequel représente désormais 46% du chiffre d’affaires total dont 15% pour l’Amérique du Nord.
Au titre de 2021, le chiffre d’affaires s’élève à 32,6 M€, en croissance de 12% par rapport à l’exercice précédent.
Sidetrade aborde l’exercice 2022 avec confiance, une vision claire pour son avenir et des moyens à la hauteur de ses ambitions.
La Code Academy 2021 a débuté en septembre après une période d’évaluation intensive pendant l’été. Le programme s’est achevé par une journée au cours de laquelle six participants ont présenté leurs projets finaux à leurs pairs ainsi qu’aux dirigeants de Sidetrade. Trois des diplômés ont désormais rejoint Sidetrade en tant que collaborateurs à temps plein dans les équipes de R&D et de services professionnels.
La Sidetrade Code Academy est une formation de quatre semaines conçue et entièrement dispensée en interne par les développeurs full-stack et les data scientistes de Sidetrade. Cette session annuelle s’adresse à des adultes ayant peu ou pas d’expertise technologique. Elle leur permet non seulement d’apprendre à coder, mais aussi d’acquérir une vision inédite du fonctionnement d’une fintech en croissance rapide. En plus d’une solide formation théorique, le programme est fortement axé sur l’expérience pratique.
Lancée en 2018, la Sidetrade Code Academy a connu chaque année une croissance moyenne de 53% du nombre de candidats, ce qui reflète son succès croissant et sa popularité dans la région des Midlands. Sidetrade a proposé douze emplois à temps plein depuis la création du programme.
Luke Hennerley, Lead Application Engineer chez Sidetrade et créateur de la Code Academy, explique la genèse du programme : J’ai eu envie de lancer une Code Academy en raison de ma propre expérience du monde de la Tech. Après avoir suivi une formation de 12 mois en tant que développeur stagiaire, j’étais convaincu qu’il devait exister de meilleurs moyens, plus rapides et plus efficaces d’intégrer ce secteur. Les autres formations d’initiation au code sont souvent très coûteuses, prennent beaucoup de temps et n’offrent pas de débouchés immédiats. Pour quelqu’un qui cherche simplement à apprendre et à percer dans le secteur tech, cela peut s’avérer très rebutant. Je voulais créer un programme beaucoup plus accessible, offrant également des possibilités d’emploi, afin d’aider les nouveaux venus à apprendre et à construire leur carrière. À ce jour, le programme connait un énorme succès et nous avons constitué une équipe de personnes talentueuses qui ont soif d’apprendre davantage et de continuer à évoluer.
Mark Sheldon, Chief Technology Officer de Sidetrade, ajoute : Cette année encore, la Code Academy nous a permis de découvrir des personnes vraiment talentueuses et nous sommes ravis d’accueillir trois d’entre eux au sein de nos équipes. Le programme est très exigeant, et tous les participants se sont surpassés pour relever le défi. Je crois fermement aux formations diplômantes, en particulier pour les postes les plus techniques. En tant que CTO et employeur, je me moque éperdument de savoir si une nouvelle recrue possède un diplôme ou a des années de formation universitaire à son actif. Ce qui m’intéresse le plus, c’est son attitude et son désir d’apprendre. La Code Academy est un projet inédit à cet égard, car il offre à ceux qui, en raison d’une formation limitée, n’osent pas postuler à un emploi dans le secteur des technologies, l’occasion d’apprendre, d’évoluer et de mettre un pied dans ce monde.
- Chiffre d’affaires de l’exercice 2021
Mardi 25 janvier 2022 après Bourse - Résultats annuels 2021
Mardi 26 avril 2022 après Bourse - Chiffre d’affaires du premier trimestre 2022
Mardi 10 mai 2022 après Bourse - Assemblée générale des actionnaires
Jeudi 16 juin 2022 de 11h00 à 12h30 - Chiffre d’affaires du premier semestre 2022
Mardi 19 juillet 2022 après Bourse - Résultats du premier semestre 2022
Mardi 20 septembre 2022 après Bourse - Chiffre d’affaires du troisième trimestre 2022
Mardi 18 octobre 2022 après Bourse - Chiffre d’affaires de l’exercice 2022
Mardi 24 janvier 2023 après Bourse
Au titre du contrat de liquidité confié à TP ICAP (Europe) par Sidetrade, les moyens qui figuraient au compte de liquidité à la date du 31 décembre 2021 étaient :
- Nombre d’actions : 2 596
- Solde en espèces du compte de liquidité : 217 472,81 €
Au cours du second semestre 2021, il a été négocié un total de :
Achat | 4 214 titres | 699 029,50 € | 275 transactions |
Vente | 3 934 titres | 659 624,00 € | 231 transactions |
Au cours du premier semestre 2021, il a été négocié un total de :
Achat | 3 058 titres | 413 690,00 € | 223 transactions |
Vente | 3 328 titres | 474 405,50 € | 228 transactions |
Les données agrégées pour chaque journée de négociation de l’exercice 2021 figurent en annexes 1 et 2 du présent communiqué financier.
Il est rappelé que lors du bilan semestriel du 31/12/2021, les moyens qui figuraient au compte de liquidité étaient :
- Nombre d’actions :2 586
- Solde en espèces du compte de liquidité : 198 879,28€
Il est rappelé que lors de la mise en place du nouveau contrat de liquidité au 17/08/2019, les moyens suivants ont été mis à disposition :
- Nombre d’actions : 2 855
- Solde en espèces du compte de liquidité : 170 554,70 €.
TP ICAP (Europe) est autorisée et régulé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Alors que, le 15 septembre 2021, le gouvernement français a fixé la période du 1er juillet 2024 au 1er janvier 2026 pour la généralisation graduelle de la facturation électronique dans les transactions B2B (directive européenne 2014/55/UE), Sidetrade annonce être désormais un point d’accès certifié du réseau Peppol.
Lancé en 2007 sous l’égide de la Commission Européenne, Peppol (Pan-European Public Procurement OnLine) favorise le développement des échanges commerciaux avec la sphère publique, et renforce la concurrence d’accès aux marchés publics européens. Les données ou documents sont échangés en accédant au réseau OpenPeppol via des Points d’Accès. OpenPeppol dispose de points d’accès certifiés dans 29 pays européens ainsi qu’en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et aux États-Unis.
En rejoignant le réseau Peppol, et en devenant un point d’accès certifié, Sidetrade permet à ses clients, sans surcoût, de se connecter directement, de manière sécurisée et standardisée aux administrations de nombreux pays d’Europe et de se conformer ainsi à la législation européenne en matière de facturation des donneurs d’ordre publics, en vigueur depuis le 1er janvier 2017. En France, l’obligation de facturation électronique à destination de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics respectifs a été introduite progressivement ces dernières années. Elle s’applique déjà à toutes les entreprises, y compris les micro-entreprises depuis le 1er janvier 2020. OpenPeppol permet ainsi notamment de se connecter à Chorus Pro, le portail dédié à la facturation électronique dans le cadre des marchés publics en France. Au Royaume-Uni, Peppol est l’un des deux standards reconnus par le ministère de la santé pour la gestion de ses fournisseurs.
Au-delà des administrations, les clients de Sidetrade peuvent également communiquer de manière fluide avec les nombreuses entreprises privées B2B qui imposent désormais de recevoir leurs factures électroniques via le réseau Peppol.
Olivier Novasque, PDG de Sidetrade, s’est félicité de cette nouvelle certification : Il s’agit d’une évolution importante de la stratégie de Sidetrade dans le domaine de la dématérialisation des flux interentreprises, qui offre à nos clients encore plus de flexibilité. La plateforme Order-to-Cash de Sidetrade s’est enrichie ces derniers mois de l’une des solutions les plus avancées technologiquement dans ce domaine. Avec notre certification Peppol, annoncée aujourd’hui, nous continuons à développer notre offre et à fournir à nos clients la plateforme la plus complète pour créer de nouvelles opportunités commerciales, pour eux comme pour nous, puisque c’est ensemble que nous grandissons.
Alors que, le 15 septembre 2021, le gouvernement français a fixé la période du 1er juillet 2024 au 1er janvier 2026 pour la généralisation graduelle de la facturation électronique dans les transactions B2B (directive européenne 2014/55/UE), Sidetrade annonce être désormais un point d’accès certifié du réseau Peppol.
Lancé en 2007 sous l’égide de la Commission Européenne, Peppol (Pan-European Public Procurement OnLine) favorise le développement des échanges commerciaux avec la sphère publique, et renforce la concurrence d’accès aux marchés publics européens. Les données ou documents sont échangés en accédant au réseau OpenPeppol via des Points d’Accès. OpenPeppol dispose de points d’accès certifiés dans 29 pays européens ainsi qu’en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et aux États-Unis.
En rejoignant le réseau Peppol, et en devenant un point d’accès certifié, Sidetrade permet à ses clients, sans surcoût, de se connecter directement, de manière sécurisée et standardisée aux administrations de nombreux pays d’Europe et de se conformer ainsi à la législation européenne en matière de facturation des donneurs d’ordre publics, en vigueur depuis le 1er janvier 2017. En France, l’obligation de facturation électronique à destination de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics respectifs a été introduite progressivement ces dernières années. Elle s’applique déjà à toutes les entreprises, y compris les micro-entreprises depuis le 1er janvier 2020. OpenPeppol permet ainsi notamment de se connecter à Chorus Pro, le portail dédié à la facturation électronique dans le cadre des marchés publics en France. Au Royaume-Uni, Peppol est l’un des deux standards reconnus par le ministère de la santé pour la gestion de ses fournisseurs.
Au-delà des administrations, les clients de Sidetrade peuvent également communiquer de manière fluide avec les nombreuses entreprises privées B2B qui imposent désormais de recevoir leurs factures électroniques via le réseau Peppol.
Olivier Novasque, PDG de Sidetrade, s’est félicité de cette nouvelle certification : Il s’agit d’une évolution importante de la stratégie de Sidetrade dans le domaine de la dématérialisation des flux interentreprises, qui offre à nos clients encore plus de flexibilité. La plateforme Order-to-Cash de Sidetrade s’est enrichie ces derniers mois de l’une des solutions les plus avancées technologiquement dans ce domaine. Avec notre certification Peppol, annoncée aujourd’hui, nous continuons à développer notre offre et à fournir à nos clients la plateforme la plus complète pour créer de nouvelles opportunités commerciales, pour eux comme pour nous, puisque c’est ensemble que nous grandissons.
Des délais de paiement en nette amélioration, vers un retour à la normale ?
La crise économique due à la Covid-19 aura repositionné la Direction Financière comme une fonction clé au cœur des organisations, tout en lui apportant une nouvelle dimension. Ainsi, après une forte dégradation pendant les deux confinements, les délais de paiement se stabilisent légèrement au-dessus de leur niveau d’avant-crise.
Avec un taux de factures impayées ayant presque doublé durant la crise sanitaire, on constate une nette amélioration dans les retards de paiement, qui sont en passe de revenir à leur niveau pré-Covid : la moyenne totale des retards de paiement sur l’ensemble de la période est de 11,3 jours, contre 14,5 jours au T2 2020.
Par ailleurs, en juillet 2021, le pourcentage de factures payées en retard ou impayées est tombé en dessous de 50 % (factures payées avec 1 à 10 jours de retard et factures payées à plus de 11 jours de retard ou impayées).
Également, la moyenne de factures échues sur 10 ouvertes est en baisse depuis la sortie du 1er confinement. Alors que dans le contexte d’avant-crise seulement 1,9 factures échues sur 10 étaient impayées, ce chiffre est monté à 3,4 factures sur 10 en moyenne au T2 2020, avec un pic à 4,3 au 16 mai 2020. Ce pic s’explique par l’échéance de la période de paiement – 60 jours exactement après le début du premier confinement.
Comparativement, le nombre de factures échues impayées a chuté de 29 % sur un an (entre le T2 2020 et le T2 2021) et de 44 % entre le pic de mai 2020 et le T2 2021. Une légère amélioration est constatée en 2021 par rapport au T4 2020. En juillet 2021, la moyenne est redescendue à 2,4 factures échues impayées sur 10 (stabilisation de la part de facture échues sur factures ouvertes stabilisé à 25 %), confirmant une tendance amorcée dès août 2020 (2,8 factures échues impayées sur 10 en moyenne). Néanmoins, bien que la situation s’améliore nettement depuis un peu plus d’un an, ce niveau reste toujours supérieur à celui d’avant-Covid, qui était environ de 2 factures sur 10.
La Crise de la Covid-19 aura replacé la culture cash au centre des priorités stratégiques des dirigeants
Parallèlement, cette 3ème édition de l’étude identifie les principales tendances de gestion mise en place durant les 18 mois de crise et tire les grandes leçons des difficultés auxquelles ont été confrontées les entreprises, ainsi que leur trésorerie. En effet, les différents entretiens qualitatifs menés par KPMG France et Sidetrade viennent souligner l’affirmation du cash comme « un levier clé dans la stratégie de l’entreprise »1 pour les Directions Financières et les instances de gouvernance.
Alors que la première édition révélait de nombreux freins quant à une diffusion optimale de la culture cash, cette dernière est désormais intégrée de manière pérenne dans le fonctionnement des entreprises. Ainsi, ce qui était initialement une réponse à la crise représente aujourd’hui une méthodologie qui imprègne pleinement les pratiques de gestion financière : ajustement permanent de la trésorerie, amélioration de la prédictibilité, perfectionnement des KPIs. À titre d’exemple, l’étude insiste sur l’essor de l’IA au sein du crédit management pour pouvoir collecter des données, automatiser les reportings ou encore prédire la saisonnalité du cash ; la preuve en étant le dynamisme du marché des TMS (Treasury Management Systems).
Par ailleurs, l’édition 1 de l’étude montrait déjà en quoi la crise allait être un levier d’accélération de la transformation sur les sujets cash : 40 % des fonctions financières interrogées alors estimaient que l’accélération du cash faisait partie intégrante de la stratégie globale d’entreprise, 25 % des Directions Financières indiquaient réaliser des comités cash réguliers et 50 % possèdaient des prévisions de cash intégrant les fonctions opérationnelles. Au vu des retours obtenus lors des entretiens menés pour l’édition de septembre 2021, il est possible d’attendre une évolution positive de ces indicateurs.
La pandémie a révélé de nombreuses fragilités, aussi bien au sein de notre tissu social que de notre tissu économique et financier. Les moyens mis en place par les entreprises pour répondre à ces nouveaux défis, notamment via leur gestion de trésorerie, ont révélé le rôle capital de la culture cash et nous devons tirer les leçons des différentes pratiques mises en place lors de ces derniers mois : une meilleure flexibilité couplée à la pérennisation des nouvelles approches opérationnelles et digitales dans la gestion de trésorerie. Incontestablement, la Direction Financière ressort renforcée de cette période inédite : elle est désormais garante de la continuité et de la résilience des activités en replaçant la culture cash au centre de ses préoccupations , analyse Charles Durand, Directeur Restructuring & Turnaround Transformation chez KPMG France.
Avec la crise du Covid-19, nous avons assisté à une accélération de la transformation numérique et managériale des entreprises et à une volonté accrue des directeurs financiers d’accélérer et sécuriser leur génération de cash-flow. Désormais, grâce à l’IA, ils peuvent développer des stratégies personnalisées sur l’Order-to-Cash et créer une relation plus engageante avec le client pour, in fine, diminuer les impayés , complète Jean-Claude Charpenet, Directeur Commercial Europe de Sidetrade.
Dans les prochains mois, les Directions Financières seront particulièrement concernées par le remboursement des PGE (prêts garantis par l’État) et autres aides allouées, pour un montant total équivalent à 250 milliards d’euros. Si elles ont permis à certaines entreprises de survivre malgré les difficultés du contexte sanitaire, les dettes contractées pourraient conduire à une vague prochaine d’insolvabilité et de faillites. Dans ce contexte, les mutations de la culture cash sont plus que jamais vouées à se renforcer pour répondre à ces enjeux.
Étude complète disponible sur demande auprès de KPMG France et Sidetrade.
Méthodologie
Cette troisième édition conserve la méthodologie des études précédentes, construite autour de deux piliers : des analyses quantitatives et des analyses qualitatives permettant de mettre les données brutes en perspective avec les expériences partagées par les différents acteurs interrogés.
Approche quantitative
L’échantillon
Les données transactionnelles présentées dans cette étude sont intégralement issues du la plateforme « Augmented Cash » de Sidetrade. Elles totalisent plus de 800 000 entreprises françaises et représentent environ 25 millions de transactions.
Périodes de référence
L’étude se déroule de novembre 2020 à juillet 2021.
Approche qualitative
Entretiens menés auprès de Directeurs Financiers, Trésoriers, Responsables financiers ou Crédit Managers.